Les assurances d’épargne se différencient entre elles dans plusieurs domaines. Une des principales différences réside dans la façon de considérer le capital. Nous mettons le focus sur les thèmes de la garantie du capital et le rendement du capital.

 

Si vous souscrivez une assurance d’épargne, vous vous acquittez d’une ou de plusieurs primes en fonction des caractéristiques du produit particulier. Dans certains produits d’épargne, vous payez une prime unique à la souscription du contrat, dans d’autres, vous épargnez régulièrement un certain montant, fixe ou non. L’ensemble des primes constitue votre épargne, également appelée « dépôt ».

Avec l’aide de votre courtier, vous choisissez la formule d’épargne qui vous convient le mieux. Elle doit correspondre à votre profil et à vos objectifs d’épargne. Dans ce cadre, la protection du capital que vous souhaitez constitue un élément important.

Parlez-en à votre courtier et posez vos questions. Est-ce que les cinq versements de deux mille euros représentent encore dix mille euros en fin de contrat ? La protection s’applique-t-elle à la durée entière du contrat ou seulement à une partie ? Que se passe-t-il si je mets fin anticipativement à mon contrat ?

Garantie du capital.

La garantie du capital représente un paramètre important. Dans certains cas exceptionnels, comme une faillite, les entreprises d’assurance ne peuvent probablement pas garantir le capital, ou insuffisamment. C’est la raison pour laquelle l’assureur fera preuve de prudence dans les garanties de protection du capital offertes.

Pour les assurances d’épargne de la branche 21, l’État prévoit une garantie des dépôts. La règle pour ce type de produits d’épargne prévoit que les réserves des contrats sont garanties jusqu’à 100 000 euros (par preneur d’assurance par entreprise d’assurance). Le remboursement du capital se fait par l’intermédiaire du Fonds de garantie pour les services financiers.

Votre courtier peut vous donner davantage d’informations à ce sujet. Souhaitez-vous bénéficier, pour votre produit d’épargne, d’une garantie de l’entreprise d’assurance ? Le Fonds de garantie correspond-il à vos attentes ? Que devient votre capital dans le pire des cas (worst-case scenario) ?

Rendement sur le capital.

Les intérêts représentent un deuxième élément important. Les intérêts correspondent à la rémunération que vous percevez. Ils représentent le rendement du produit d’épargne. Tous les contrats d’assurance d’épargne peuvent contenir différents types d’intérêts : le taux d’intérêt de base (ou taux de base) et le taux d’intérêt de fidélité (ou prime de fidélité) sont les plus courants. Parfois, une participation bénéficiaire peut également faire partie de la compensation. N’hésitez pas à en discuter avec votre courtier.

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Le taux d’intérêt de base représente une « rémunération acquise » constituée d’un pourcentage appliqué à chaque versement de primes. « Rémunération acquise » signifie que vous y avez droit d’office pour chaque versement de primes. Le taux d’intérêt de base peut être garanti pour un an ou pour la durée du contrat. Cela varie d’un produit d’épargne à l’autre.
L’entreprise d’assurance capitalise annuellement la rémunération de base. Cela signifie que cette rémunération n’est pas réellement distribuée. Elle est ajoutée à la réserve, à savoir la somme de vos primes et des intérêts déjà acquis par le passé.

 

Le taux d’intérêt de fidélité est une rémunération sous forme de pourcentage, acquise après une certaine période. Il est généralement garanti pour un an. Pour certains produits d’épargne, il est immuable, pour d’autres non. Il peut s’agir d’un pourcentage fixe ou variable. Le taux d’intérêt de fidélité peut également être égal à zéro.
Comme dans le cas du taux d’intérêt de base, l’assureur capitalise le revenu du taux d’intérêt de fidélité annuellement. Il s’ajoute au dépôt déjà constitué.

 

La participation bénéficiaire peut représenter un autre élément de rémunération d’un produit d’épargne. Mais ce n’est pas toujours le cas. Si le produit d’épargne de votre choix intègre une participation bénéficiaire, cet élément est repris dans les dispositions contractuelles. La participation bénéficiaire représente une sorte de bonus que vous recevez chaque année en plus des intérêts.
Chaque année, une décision fixe la part des bénéfices, le cas échéant, qui sera attribuée aux preneurs d’assurance. La participation bénéficiaire ne représente pas une rémunération acquise et n’est garantie d’aucune façon.

 

Demandez à votre courtier comment est constitué votre rendement. Quelles en sont les différentes composantes ? Une prime de fidélité et/ou une participation bénéficiaire sont-elles prévues ? S’agit-il de pourcentages fixes ou variables ?

Vous pourrez ainsi vous faire une idée claire des différents aspects de votre rendement. Il est important que vous soyez informés correctement du rendement global et des éléments variables qu’il comporte.